07 juillet 2010

Quatre heure du matin, c'est l'heure que choisis L. pour me passer un coup de téléphone. 
Je me réveil et je me retrouve avec le même mal au cœur que j'avais en me couchant la veille, je m'en serai passer. 

C'est étudiant alors ça fait la fête pour son Bac, j'ai même pas pensé à lui demander si elle avait eu ou non, je ne sais même pas si à cette heure elle était pas complètement bourrée. Y'a jamais d'occasion pour se voir, sauf là - à quatre heure du matin - probablement ivre - le jour du bac, comme quoi même le bac des autres c'est une sacrée connerie.
Je suis peut être un bel égoïste mais ça pardonne pas de me réveiller à quatre heure du matin, pour me mettre face à moi même comme ça, peut être bien que je la pardonne à elle, surement même : mais ça sera pour un peu plus tard dans la matinée, pas maintenant.

Je me rends compte avec la lucidité qui accompagne la vive douleur que finalement, j'y tiens vachement à ses bourses, à ses études. Je vais trainer ce mal jusqu'à neuf ou dix heure du matin, heure à laquelle je vais téléphoner pour essayer de trouver un compromis, un arrangement, un truc bien officieux, n'importe quoi du moment que je puisse garder ce que j'ai eu tant de mal à avoir...
Je me débats comme un petite souris qui aurais la pâte écrasée sous la putain de barre en fer d'un piège. Je pense pas pouvoir faire plier l'administration, ni transformer la crème en beurre. L'administration c'est l'administration. J'attends de finir de me faire tuer, j'attends la sentence, celle qui dira : Désoler mec, t'as pas de pognon. Retour à la casse départ. Fallait pas rêver tout haut. Fallait pas.

Non effectivement. A quatre du matin, là, maintenant, je crois qu'il fallait pas.