11 juin 2010

Vendredi...
A l'époque ou j'étais à Bayard, dans ce merveilleux établissement,  les gars nous auraient appris, tel que pour le béton précontraint à considéré dans les relations humaines les fameux 3~5% de pertes. Et alors, si j'ai avais été plus attentif à ses sombres heures de la France, j'aurais compris tout de suite que : Rien ne se réalise sans pertes, sans usures.
Me voilà donc à huit heures et demie, plus deux fois deux minutes à écrire ici en me demandant encore, encore, encore à quoi cela sert. Si les % que l'on perd sont des pourcentages de soi ? (Il est évident que l'on ne peut pas s'investir d'une autre façon que par soi même.) 
Tout au plus, en cumulant toute les fois ou j'ai perdu, il devrait facilement à vu d'œil me rester 20 où 25 % de moi même à donner. Ça fiche le cafard, tant bien même que les gens perdent aussi d'eux même, les moyennes sont faiblardes. Où vont les % perdus ? S'échouer sur le gazon ? Dans les graviers ? Entre l'un et l'autre ? Ça disparais puis avec le temps on se dit que les pourcentages  de pertes sont beaux et biens perdus... Ce que je crois, c'est qu'effectivement comme avec le ciment, ça crée un liant, un liens entre la personne qui s'est barrée, et la personne qui à donnée. Ça fout pas mal le bordel, si on s'imagine border de ciment... Et ça c'est qu'avec trois ou cinq pour cent ! Imaginer le carnage si on perdait d'un coup vingt ou trente pour cent ? Les pieds dans le béton, les pieds dans le béton.