24 décembre 2009

Le petit procès des gens méprisable.



Cette année, je suis aller à de nombreuse reprises au cinéma. Même en sachant qu'une place coute entre 6 et 12 euros...
J'ai vu Le concert de Radu Mihaileanu. District 9 de Neill Blomkamp produit par Peter Jackson et ça fait quelques jours Avatar de James Cameron.

Un petit quelque chose que je ne comprends pas : me sidère. C'est pas tellement en relation avec les films, c'est surtout en ce qui concerne les gens qui vont les voir.

Le concert c'est un film qui donne envie de pleurer non pas parce que c'est triste mais parce que c'est émouvant et beau. C'est des sentiments tellement rare à ressentir - à ce point là - dans une salle de cinéma.
District 9 est un film à part d'une poésie touchante et sincère.
Avatar, c'est graphiquement beau et au delà de l'aspect 3D, c'est une fable contemporaine, futuriste, bouleversante qui vaut vraiment le coup de coeur.

A la de ses films, j'ai vu des gens émus aller jusqu'à applaudir les œuvres.

Les gens applaudissent, la salle est encore dans la peine ombre mais les gens se lèvent et se barre avant la fin de la musique et du même générique. Combien de gens ne voit pas les scènes de clôture après les génériques parce qu'il se barre avant la fin des films ? Qu'est ce que la fin d'un film, si la musique qui la compose n'est pas terminée ? 

Payer la place quinze euros, reconnaitre le talent, le travail des auteurs, la beauté d'une œuvre, à la pleurer, à l'applaudir... Puis partir, trop presser d'aller se retaper le métro, la rocade dans l'autre sens ou aller bouffer le Mac do... Remettre son blouson et partir en bafouant au final que le films et ses propres émotions.

Combien de tout ses gens partit lâchement à la hâte vont ensuite vanter les mérites du film... "C'était vraiment bien. La musique est sublime. Et la 3D est géniale"

Alors je suis certainement très extrêmes.
Vous avez peut être des sentiments, des ressentiments en allant voir "des trucs" au cinéma qui vous plaisent, ces sentiments ne semble pourtant pas faire de vous des humains.
Dans la démarche au final je vous trouve vraiment tous méprisable.