13 avril 2008

The Seventh

Approche toi un peu
Viens la contre mes yeux
Que je t'apprenne pourquoi bientôt je serai reine
De ton désir comme de tes soupirs
Je viens caresser tes lèvres de mes sourires
Viens ressentir ce que j'ai de meilleur
Toi qui veux m'approcher, tu ne toucheras que mon malheur
Suis donc ces mains qui épousent mon corps
Tu sais que pour toi, je dénuderai mon coeur

Moi qui suis ta catin d'harmonie
Ta fille de fausse joie qui ne peut
Prétendre à la vie
Une poupée d'apparat
Je suis une martyre carnavale
Reine d'un unique bal
Etre de chair et de terre, mes fantasmes jamais ne deviennent chimères

Je connais trop bien cette danse pour ne pas deviner
Pourquoi ton ombre glisse sur mes hanches
Pourquoi jamais un baiser n'a effleuré ma chair
Ne m'a offert d'oublier que les poupées de verre
Meurent sans se consumer

Toi dont les songes m'effleurent viens te rassasier
Viens donc lécher mes pleurs
Qu'enfin je puisse brûler

~ REFRAIN ~

Qu'attends tu pour me prendre, que je jouisse
Que je puisse enfin assouvir mon vice
Suis mes jambes
Enfonce toi, cesse d'écarter les yeux
Ouvre toi à mes cuisses, ouvre toi à mes voeux (*2)

Mon corps tient dans ta main, tu n'as plus qu'à l'étreindre
Tire moi de ce rêve où d'ordinaire nul ne pénètre
Sous toi, le galbe décline
Que ma peau sous ton souffle s'incline
Laisse ma langue te chercher, ramper, mon envie t'étouffer,
Que je te trouve et je t'avale
Je veux me nourrir de tes râles
Ma bouche t'aspire

Mais où es tu,
Tu ne viens pas
Chaque fois je m'évapore
Reste ma carcasse, pour éclairer ma nuit
Moi qui demeure enlisée dans ces temps, ces pauvres harmoniques
Toujours je recommence
Ce refrain d'agonie

~ REFRAIN ~

(c) Lonah